Méfions-nous des a priori où fait défaut la mémoire, avec un rayon de soleil et un de parapluie.

Puisque nous commençons ce discours par la voyelle "i" dominante, permettez-moi une autre analogie, entre mémoire et parapluie... À quoi sert un parapluie (?) demanderait l'un, à se protéger de la pluie (!) répondrait l'autre... Et pourtant...Pourquoi pas à se prémunir aussi du soleil pourrait-on dire aussi (!!) Donc c'est un a priori dicté par notre mémoire immédiate liée à notre expérience personnelle ou éducative.

On pourrait rétorquer on disant que le parapluie n'est pas une ombrelle, même s'ils ont la même forme, ils n'ont pas la même fonction (!!)... ...Et pourquoi pas. Ou qu'un parasol ne sert qu'à se protéger du soleil; mais alors où se met-on à l'abris de l'eau quand il pleut sur la plage et qu'on est pris au dépourvu (?)...Sous le parasol.

Il en est de même pour la mémoire; il faut savoir l'ouvrir comme un parapluie, à bon escient, et la refermer quand elle n'est pas nécessaire, ou lui trouver d'autres fonctions. C'est un exercice de la conscience qui doit lutter en permanence entre l'acquis et le devenir, l'être et le paraître. Pour bien avancer en connaissances et apprentissages, il faut savoir sortir de sa zone de confort et admettre que les choses ne sont pas souvent et encore moins toujours celles que l'on croit.

Un autre exemple: que direz-vous si j'affirme: le ciel est toujours bleu... Vous me répondrez: c'est faux puisque aujourd'hui il pleut, donc c'est une preuve acquise par l'expérience scientifique météorologique et empirique immédiate... ... Je pourrais vous répondre: oui, il pleut ici, mais le ciel est bleu à Paris ou Tokyo (!) ou ailleurs, certainement! Donc qui a raison ?

Il en est de même pour tout. Lorsque l'on pense il faut savoir prendre son temps et mesurer un grand nombre d'hypothèses possibles avant de répondre qu'une chose est vraie ou fausse, qu'elle est acquise de toute éternité et que rien ne pourrait la changer. Apprendre c'est aussi savoir rester modeste par rappot à l'immensité des choses restant à découvrir, ouvrir le parapluie de la mémoire quand il est nécessaire pour se protéger des erreurs, mais savoir le refermer pour avancer à petits pas sous la pluie, se laisser tremper par de nouvelles connaissances ou innonder de soleil parce que parfois ça fait du bien les nouvelles fraîches ou un brin de soleil nouveau sur la peau de la mémoire.

En conclusion, étrangement, a posteriori, de manière qui paraît antonomique mais ne l'est pas, (la mauvaise utilisation de) la mémoire peut être un frein à l'acquisition de nouvelles connaissances.

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